mercredi 29 août 2012

sur le site Marjolire, on est bien aimable avec "Les Fidélités"...

résumé



Genre : roman sur fond historique.
Epoque : 1938 à 1948.
Lieu : Ile de Malderley et Paris.
Nbre pages : 368

Résumé :
Guillaume Berkeley quitte à la suite d’une violente dispute avec son frère l’île de Malderney pour rejoindre ce Paris qu’il a tellement envie de découvrir. C’est la guerre, l’occupation, la collaboration avec l’ennemi.
Sur fond de guerre il nous raconte l’inconcevable, l’inacceptable avec une logique et une sincérité dérangeante. A 17 ans, il bascule bascule dans le monde adulte avec violence et innocence.

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J’ai aimé :
En décrivant dans une fresque qui ne laisse aucun répit les tribulations du jeune Guillaume dans un Paris occupé, Nicolas d’Etienne d’Orves dévoile des pans entiers de la collaboration. Pour relater ces heures sombres de l’histoire de France le romancier met tout son art au service de ses personnages et d’une intrigue savamment maîtrisée. C’est ainsi que l’auteur invite dans son récit Sacha Guitry, Robert Brasillach, Raimu, Jean Marais, Gide, Picasso, Elsa Triolet, Aragon, Drieu La Rochelle…
Avec un art consommé il nous les présente au gré des évènements d’une vie parisienne qui s’accommode sans trop de difficulté de l’occupation. Le théâtre, le cabaret, les restaurants, les concerts, les fêtes privées, le cinéma affichent complet. Il est alors facile de se laisser prendre aux mirages de l’envie de paraître sans percevoir à quel point le double jeu comporte de nombreux risques
Sur fond de la Collaboration la plus noire, la plus veule, la plus engagée au service de l’occupant, Les fidélités successives brosse le portrait brillant d’un homme saisi par le vertige d’une histoire qui le dépasse et dont il ne retient que le confort qu’elle peut lui procurer.
Livre sur la guerre et ses compromissions, sur l’antisémitisme, sur l’engagement et la fidélité, c’est aussi sur un mode plutôt grave une histoire d’amour. Un amour qui sous-tend tout le livre, lui donne sa force, son énergie, sa rage.

Dominique M. – Les Passeurs de mots

J’ai aimé :
- Le fond historique riche en détail
- L’écriture des plus agréable à lire : on dévore ce petit bijou.
- Les personnages, même les plus répugnants : chacun reste dans son créneau historique … ou presque
- J’ai beaucoup aimé le regard du narrateur sur l’époque, le monde et les acteurs qui l’entourent.

Nadia, Les Passeurs de mots

Ce que j’ai aimé :

Les nombreux rebondissements et le coté haletant de ce roman.
La description de l’intérieur du « petit monde » du Paris collaborationniste (artistes, journalistes, malfrats…)
Le destin tragique d’un candide sans courage, au milieu d’un monde qui va le broyer

Serge, Les Passeurs de mots

J’ai aimé :
L’auteur raconte la vie de Guillaume sous l’occupation allemande dans un Paris où cohabitent civils et militaires allemands. On côtoie par les yeux de ce jeune homme influençable Goering, Hitler, des journalistes, des artistes qui ont composé avec le régime hitlérien et antisémite. Les choix de Guillaume nous mettent souvent mal à l’aise, sa personnalité est dérangeante : celle d’un jeune résistant sûr de ses choix et de ses combats aurait été préférable.


Marysette, les passeurs de mots

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